Transporté en juin 2021 aux urgences du centre hospitalier d’Issoudun en pleine nuit pour cause d’ivresse sur la voie publique (3.77 gr d’alcool par litre de sang…), un jeune homme d’une vingtaine d’année agressait sexuellement l’infirmière qui tentait de le prendre en charge.

Outre les propos déplacés à connotation sexuelle, le jeune homme s’était permis de porter ses mains sur les fesses de ma cliente, après avoir tenté à plusieurs reprises de l’embrasser et de lui avoir passé la mains dans les cheveux…

Oui mais voilà, un deuxième dossier d’agression sexuelle était audiencé pour d’autres faits commis en septembre 2021 (dont la victime était défendue par Me GOMOT-PINARD)…ce qui valut la jonction des dossiers…

Le parquet soulevait la dangerosité du prévenu dans la mesure où muni de ses deux convocations en justice pour l’audience (faits de juin et de septembre 2021) il avait réitéré la semaine précédente… Analyse partagée par la composition collégiale du Tribunal Correctionnel.