• La Cour d'Assises d'Appel de l'Indre plus sévère que la Cour Criminelle du Cher
22/06/2021

Viol incestueux : trois jours d’audience à la Cour d’Assises d’Appel de l’Indre les 14, 15 et 16 juin 2021

22/06/2021

L’accusé avait fait appel, seul, intimement convaincu qu’il ne pouvait pas être condamné pour ce qu’il disait ne pas avoir commis.

 

 

 

Sa thèse était simple: Il reconnaissait des faits d’agression sexuelle uniquement à l’égard de deux de ses trois petites-filles mais réfutait tous les faits de viol commis à leur encontre, ainsi que les faits d’agression sexuelle commise sur l’une d’entre elles.

En réalité, à l’audience, l’accusation était soutenue par trois de ses petites-filles, mais aussi par leurs mères, déclarant également avoir été violées et agressées sexuellement dans les années 70/80 et ce, même si l’accusé n’était pas renvoyé pour ces faits là, prescrits…

L’Avocate Générale avait requis 13 ans de réclusion criminelle.

La Cour d’assises d’appel, après presque 5 heures de délibération , l’a condamné à 13 ans de réclusion criminelle en considérant notamment que les déclarations des victimes étaient sincères et corroborées par les expertises psychologiques ; ces dernières excluaient toutes formes d’affabulation ou de mythomanie, face à une reconnaissance partielle des faits par l’accusé; faits d’agression sexuelle à l’origine d’un climat familial incestueux depuis de très nombreuses années…