Viol incestueux : trois jours d’audience à la Cour d’Assises d’Appel de l’Indre les 14, 15 et 16 juin 2021
L’accusé avait fait appel, seul, intimement convaincu qu’il ne pouvait pas être condamné pour ce qu’il disait ne pas avoir commis.
Sa thèse était simple: Il reconnaissait des faits d’agression sexuelle uniquement à l’égard de deux de ses trois petites-filles mais réfutait tous les faits de viol commis à leur encontre, ainsi que les faits d’agression sexuelle commise sur l’une d’entre elles.
En réalité, à l’audience, l’accusation était soutenue par trois de ses petites-filles, mais aussi par leurs mères, déclarant également avoir été violées et agressées sexuellement dans les années 70/80 et ce, même si l’accusé n’était pas renvoyé pour ces faits là, prescrits…
L’Avocate Générale avait requis 13 ans de réclusion criminelle.
La Cour d’assises d’appel, après presque 5 heures de délibération , l’a condamné à 13 ans de réclusion criminelle en considérant notamment que les déclarations des victimes étaient sincères et corroborées par les expertises psychologiques ; ces dernières excluaient toutes formes d’affabulation ou de mythomanie, face à une reconnaissance partielle des faits par l’accusé; faits d’agression sexuelle à l’origine d’un climat familial incestueux depuis de très nombreuses années…