Le cabinet représentait une femme de plus de 90 ans à l’époque des faits, victime comme 13 autres résidents d’un EHPAD du département de faits de violence de la part d’un Aide Soignant de nuit lors de toilettes intimes et de changes commis entre 2017 et 2020, date de son licenciement.

Il reconnaissait avoir eu des gestes brusques et devoir changer les résidents souillés en utilisant la manière forte en cas d’opposition…

Il a cependant nié tout au long de son procès avoir été violent ou maltraitant.

Il s’est abrité derrière son absence de formation en matière de lutte contre la maltraitance et notamment en matière de bonnes pratiques face à des situations de refus ou d’opposition aux soins de la part des résidents…

Cet employé modèle pendant 35 ans, surnommé « Monsieur Propre », obsédé par l’hygiène, a vraisemblablement perdu de vue qu’il travaillait avec des êtres humains, peut-être en fin de vie, mais avant tout et encore des être humains…