Dommages corporels : expertise obtenue pour une aggravation en l’absence de transaction initiale et d’archives de l’assureur !!
Le cabinet vient d’obtenir la réouverture d’un dossier de dommages corporel avec l’obtention d’une nouvelle expertise médico-légale plus de 22 ans après la transaction…et ce, alors même que ma cliente n’était plus en possession du procès-verbal transactionnel initial et que la compagnie d’assurance avait détruit son dossier…
C’est dans ce contexte que le cabinet a obtenu du Président du Tribunal Judiciaire de Rouen une ordonnance de référé ordonnant l’expertise en aggravation de ma cliente malgré plusieurs obstacles de taille : la perte par la famille de ma cliente, alors mineure à l’époque de la transaction, de tous les documents relatifs à son indemnisation en 2001 et la destruction des archives de l’assureur ayant eu à l’indemniser !
Le cabinet, s’appuyant sur les seuls dossiers médicaux récupérés par la cliente, a convaincu le Président qu’une nouvelle expertise en aggravation était tout à fait possible malgré tout.
Le cabinet, en reprenant la nomenclature DINTILHAC, a notamment démontré que la perte des documents initiaux, nécessaires à la comparaison des deux états de santé, n’était pas un obstacle dans la mesure où certains postes de préjudices initiaux avaient été :
- soit indemnisés à l’époque et qu’ils devenaient sans objet dans la présente instance.
- soit non-indemnisés à l’époque parce que les conditions d’indemnisation n’étaient pas réunies.
Il s’agit d’un très gros succès pour cette femme de 38 ans qui souffre à présent d’une coxarthrose en lien direct avec une chute de scooter de 1999...